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Un festival de photo dédié au Japon et aux océans, dans le cadre idyllique d’un petit village breton ? Mais c’est fait pour moi, ça ! J’adore la photo, j’aime la mer et j’ai toujours été fascinée par la culture nippone (ayant étudié la langue japonaise pendant trois ans) alors, en vacances sur la côte morbihannaise à une soixante kilomètres de La Gacilly, il était hors de question que je rate ce festival ! La 13e édition du Festival voit le village transformé en galerie photographique à ciel ouvert. Avec une série d’immenses images apposées aux pignons des maisons et les guirlandes de carpes - ou Koinobori - au-dessus du pont, on est tout de suite transporté au Pays du Soleil Levant. Le Mont Fuji côtoie les façades bien bretonnes pendant que le labyrinthe végétal du village accueille plusieurs séries d’images évoquant, tour à tour, un monde naturel “zen” et l’étouffante pression urbaine, des sujets d’importance dans la photographie nippone. Le Festival a aussi son côté militant. Le drame de Fukushima au Japon est naturellement évoqué, mais aussi l’autre grand axe de cette édition 2016 : les océans. La surpêche, la montée des eaux, le cheminement des migrants, les marées noires… tous ces sujets d’actualité sont traités dans des images saisissantes, parfois dérangeantes, tranchant avec le cadre paisible du village. Notre balade en images...

Le Mont Fuji (de Yukio Ohyama) derrière l'Aff, la rivière qui traverse La Gacilly.

'En comptant les grains de sable', ou la foule omniprésente illustrée par Hiromi Tsuchida. A La Gacilly, il y a du monde, mais il suffit de patienter pour ne pas se retrouver dans la foule.

Tokyo Parrots de Yoshinori Mizutani. Lumineux !

Mes filles, inspirées devant les portraits des collections du Musée de l'Université de Tokyo et de l'Université de Lyon.

Idem, la (splendide !) série "Sumo" de Motoki donne des idées de pose aux filles !

Quelque chose de Magritte dans les images de Shoji Ueda. Photos prises dans les dunes de Tottori, son "studio".

Un véritable coup de coeur - les images d'une Française installée au Japon, Lucille Reyboz. Une série nommée "Source", saisie dans les 'Onsen' ou sources d'eau chaude au coeur de la nature.

Tout aussi impressionnantes, les images géantes de Sohei Bishino, composées de plusieurs milliers de photographies. Des cartes urbaines presque abstraites.

Le thème des océans et les images de Pierre Gleizes, un plaidoyer contre la surpêche. Les images frappantes des marins chinois, voguant au large des côtes africaines sur de vieux chalutiers, font contraste avec le cadre fleuri.

Image prise par ma fille de 7 ans - la série de Daniel Beltra illustrant les marées noires - magnifique mais terrifiant.

Daesung Lee. La petite île de Ghoramara dans le golfe du Bengale, menacée par la montée des eaux.

Olivier Jobard, Mers d'exil.

Guillaume Herbault, les îles en hiver. Houat, Hoëdic, l'Île aux Moines, quand les estivants ont disparu.

Paul Nicklen qui, à travers ses photos, souhaite faire naître la volonté de préserver les espèces polaires.


La Gacilly and its open-air photography festival
by Clair
09 01, 2016 | Posted in Blog, Blog, Uncategorized, Uncategorized | 0 comments
Every year, La Gacilly, a picturesque village 60 km from Vannes and the Brittany coast, hosts the largest outdoor photography festival in France and this year’s event takes Japan and the ocean as its themes. Not only am I a keen photography enthusiast, I also love the sea and have always been fascinated by Japanese culture (after studying the language for three years), so when we found ourselves holidaying in the area this summer, there was no way I was going to miss out on the festival! From June to September, La Gacilly is transformed into a vast open-air gallery, with huge images displayed on the sides of houses, along the cobbled streets and in the village’s garden maze. With the colourful Japanese carp streamers – or Koinobori – flying over the bridge and Mont Fuji as a backdrop, you could almost forget you are still in Brittany for a moment or two! The images on show deal alternately with the peacefulness of the natural world and the stiflingly dense urban environment, both important themes in Japanese photography. The festival is also strongly focused on environmental issues – the Fukushima catastrophe is naturally featured – while the second major theme, the ocean, is tackled from an overtly militant angle. Contemporary issues such as overfishing, rising sea levels, migrants at sea and oil spills are captured in some powerful, often disturbing images exhibited in La Gacilly, contrasting with the idyllic, leafy village setting. A glimpse of our visit:

Mount Fuji (Yukio Ohyama) behind the Aff, the river that runs through La Gacilly.

'Counting grains of sand', or crowds everywhere, by Hiromi Tsuchida.

Tokyo Parrots by Yoshinori Mizutani. Quite dazzling!

My daughters, inspired by the early Meiji-period portraits from the collections of the University of Tokyo Museum and the University of Lyon.

Likewise, the (stunning) 'Sumo' series from Motoki gets the girls posing!

There is something of Magritte in the photography of Shoji Ueda. Images shot in the dunes of Tottori, his 'studio'.

One of my favourite series at La Gacilly - images from a French photographer living in Japan, Lucille Reyboz, captured in the 'onsen' or hot springs where the Japanese go to bathe.

Another very impressive collection - the large composite images by Sohei Bishino, made up of several thousand smaller photographs to create an almost abstract urban map.

Images from Pierre Gleizes, a plea to bring an end to overfishing. The striking images of the Chinese fishermen, pretty much stranded off the African coast on their battered old trawlers, strike a discordant note in the peaceful floral setting.

A photo taken by my seven-year-old: Daniel Beltra documents oil spills in some strangely beautiful but terrifying images.

Daesung Lee. The small island of Ghoramara in the Bay of Bengal is threatened by rising sea levels.

Olivier Jobard, By sea into exile.

Guillaume Herbault, the islands in winter. The Breton islands of Houat, Hoëdic and Île aux Moines, once the holidaymakers have gone.

Paul Nicklen hopes to inspire initiatives to protect the polar species.


Et puis Lexeme … ça veut dire quoi, en fait ?
by Clair
12 09, 2014 | Posted in Une traductrice au travail | 0 comments
Un petit billet court cette semaine, surtout après le grand article posté l'autre jour !
Les projets de la semaine
Je me suis concentrée sur deux grands projets cette semaine (et les deux seront encore au menu la semaine prochaine), avec deux ou trois petits textes à côté pour pimenter le tout !
Et les thèmes des dossiers cette semaine alors ? Toujours l'hydroélectrique en Afrique, et puis retour en France avec le transport en région parisienne (contenu web), deux textes rédactionnels pour une grande école de commerce, traduction des voeux d'une société de locations de yachts (oui, les voeux, les fêtes, ça se prépare déjà !) et pour finir, le catalogue en ligne d'une grand marque de linge de lit !
Le mot de la semaine
S'il y a un mot dont on m'a souvent demandé le sens, c'est bien ... Lexeme !
Que signifie ce mot et pourquoi ce nom ?
Larousse définit 'lexème' ainsi : "unité minimale de signification appartenant au lexique", c'est-à-dire une unité de base du lexique (vocabulaire), la plus petite unité porteuse de sens de la langue. Par exemple, le lexème 'chant' qu'on retrouve dans les mots 'chantons' ou 'chanteur'. Un petit élément qui contribue donc à construire d'autres mots, et puis des phrases, et puis des textes entiers ....
Et pourquoi ce nom ? C'est une longue histoire qui remonte à il y a bientôt 15 ans quand j'ai commencé cet aventure freelance avec une amie. Nous cherchions un nom pour éventuellement rassembler nos activités au sein d'une seule entreprise un jour ... Finalement, cela ne s'est pas fait : mon amie a pris une autre voie professionnelle et j'ai continué toute seule dans la traduction, mais le nom Lexeme est resté - et je trouve que cela me va bien. Lexeme Traductions a beau être une toute petite unité dans le secteur linguistique, mes prestations contribuent de façon essentielle aux activités de mes clients, en donnant du sens à leurs projets et en les aidant à poursuivre leurs ambitions internationales.
L'image de la semaine
Un moment de tranquilité en fin d'après-midi ce vendredi. Les journées se raccourcissent, le temps doux d'automne laisse sa place à l'hiver. La lumière change ... mais la traductrice/photographe se régale toujours !
Expediting… on accélère mais on n’expédie pas le travail !
by Clair
12 01, 2014 | Posted in Une traductrice au travail | 0 comments
Quelques jours de retard avec ce 'billet de vendredi' qui n'arrive que le lundi ... les projets de traduction m'ont bien occupé ces derniers jours ... mais c'est plutôt une bonne chose! Il y a aussi eu cette belle journée à Paris pour le lancement du livre d'un collègue traducteur, mais ça, j'en parlerai dans un autre post ! Revenons d'abord sur la semaine passée ...
Les projets de la semaine
Ce fut donc une semaine bien chargée où il a fallu gérer plusieurs délais, plusieurs projets, tous dans des domaines assez divers ... mais c'est un des attraits de ce beau métier de traducteur - la variété !
A côté du grand rapport à propos d'un projet de développement hydroélectrique en Afrique de l'Ouest (j'en ai parlé la semaine dernière), cette semaine j'ai également eu à traduire plusieurs dossiers moins volumineux mais chacun avec ses particularités.
Il y a eu d'abord un glossaire du langage des fusions/acquisitions, puis des descriptions de postes dans l'industrie cosmétique, un sondage consommateur dans le tourisme, une analyse du fonction 'Approvisionnement' dans le secteur de l'énergie, et du contenu web pour un industriel, de nouveau dans le domaine (vaste !) de l'énergie.
Une semaine de travail divers et enrichissant, mais une semaine où il a fallu accélérer un peu le rythme !
Le mot de la semaine
Expediting ... mais qu'est-ce que c'est, l'expediting ?
Expediting est un terme anglais, repris tel quel par mon client dans sa documentation en langue française, et mes recherches ont montré que beaucoup d'entreprises françaises ont en effet adopté le mot anglais pour décrire cette fonction !
Expediting, c'est donc un nouveau métier de la grande fonction Achats, apparu au cours de la dernière décennie, particulièrement appliqué dans les grands projets industriels. La fonction se situe en aval de la commande (après la sourcing, la négociation, l'ordre d'achat ...), pour assurer le suivi de la commande, dès la signature jusqu'à la livraison et parfois jusqu'à l'installation des équipements. Par le passé, les acheteurs suivaient eux-même l'exécution de la commande, mais aujourd'hui, en conséquence de l'augmentation de la taille (et donc des risques) des projets industriels, c'est souvent les 'expeditors' qui assument cette fonction.
Le rôle de l'expeditor est donc d'assurer la livraison des biens d'une qualité satisfaisante, en temps voulu. Il doit remonter et alerter sur l'ensemble des faits ayant des conséquences, autant commerciales que techniques, sur l'exécution de la commande. C'est lui donc qui organise la réunion de lancement (the kick-off meeting) avant d'assurer le suivi de bout en bout de l'exécution du projet.
C'est un métier qui devient vital dans un monde où les délais sont de plus en plus serrés, où les projets prennent de l'envergure et où les retards ou les problèmes de qualité coûtent extrêmement cher. L'expeditor est en quelque sorte un maillon clé dans un contexte où tout s'accélère !
L'image de la semaine
Reflection ... petit instant capturé au bord de l'étang de la Herse, près de Bellême. Car dans un monde où tout doit aller plus vite, il est parfois vital de se poser, réfléchir et laisser filer un peu le temps ...
Of expediting, speed and time for reflection
by Clair
12 01, 2014 | Posted in A translator's life, Blog | 0 comments
The "Friday update" is a bit late, coming only on Monday ... it's been a busy few days here in the translation studio, but that can only be a good thing! I also spent a glorious day in Paris for the launch of a fellow translator's new book, but I'll talk about that another time! Let's first take a look back over the past week ...
Projects of the Week
It's been a busy week, juggling deadlines for different projects, all dealing with different issues in different fields... but that's one of the best things about this job - the variety of it all! Alongside the long report about a hydroelectric development in West Africa (which I mentioned last week), this week I've also been translating a number of smaller files, all specialising is specific issues. First, there was a mergers/acquisitions glossary, then job descriptions in the cosmetics industry, a consumer survey on tourism, an analysis of the 'Procurement' function in the energy sector, and web content for another company in the energy business. A very varied and productive week, but a week all about deadlines and fast turnarounds!
Word of the Week
Expediting ... what is expediting? I came across the term this week, used in English by one of my clients in their French-language documentation. I did some searching around and it turns out the English term is widely used in French, roughly translated as "suivi/relance" where necessary.
Expediting is a new function in the vast domain of Purchasing/Procurement. It emerged a few years ago and is particularly applied in large-scale industrial projects. The function takes over once an order has been placed (after sourcing, negotiation, the purchase order, etc.), to track the order, from its signature up until delivery and sometimes until the related equipment has been installed. In the past, buyers tracked fulfilment of the order themselves but now, because of the wider scope (and therefore risks) of industrial projects, specialist 'expeditors' will often fulfil this role. In short, the expeditor's job is to make sure that goods of the required quality are delivered on time. They will provide feedback and raise the alert about anything likely to have a commercial or technical impact on order fulfilment. It's their job to organise the kick-off meeting then oversee things until completion of the project. It is now a key function in a world where lead times are ever shorter, where projects get bigger all the time and where delays or quality issues can cost vast amounts of money. The expeditor is thus something of a vital link in an accelerating supply chain!
Picture of the week
Reflection ... a peaceful moment captured at La Herse, near Bellême here in the le Perche. Because in a world where speed is of the essence, we sometimes just need to sit down, reflect and let time go by for a while...
Hello and welcome to the brand new Lexeme Traductions website!
